Economie

396- Ouvrier : une histoire, une fierté, un espoir

            …Il y a donc un combat entre ceux qui exploitent et ceux qui sont exploités. Et ce combat est une longue histoire, avec des hauts et des bas. Aujourd’hui, le monde ouvrier est en recul. Mais ça ne veut pas dire que l’ouvrier ne sert à rien. Plus que jamais, tout ce qui nous entoure, ce qui nous loge, ce qui nous nourrit, ce qui nous éclaire, nous chauffe ou nous habille, tout le travail ouvrier est indispensable…

392- Alimentation : qui décide de ce que nous mangeons ?

     … C’est comme cela que se sont construits Nestlé, Coca-Cola, MacDonald’s, Danone, Mars, des monstres à l’échelle du monde. Ils ont mis partout des tonnes de sel pour augmenter le goût, et du sucre pour qu’on en redemande. Et tant pis si les caries aux dents, l’obésité, le diabète deviennent des épidémies mondiales. Le diabète touche un demi-milliard de personnes et coûte 750 milliards d’euros par an…

383- Travail : pourquoi la souffrance est toujours là

      ... On nous parle beaucoup des policiers et des gendarmes : 446 décès en mission depuis 40 ans. Mais on ne nous dit rien sur les 2 accidents mortels du travail qu’il y a chaque jour en France, en moyenne ; 645 salariés du secteur privé sont décédés dans un accident du travail en 2021. C’est 70 fois plus que pour la police... 

381- Taïwan : la mèche de la guerre

… Les Américains ont pris l’habitude de faire leurs guerres indirectement : ils s’arrangent pour que cela se passe ailleurs que chez eux. Ou que ce soit une autre armée que la leur, qui se batte. Aujourd’hui, ils font tout pour que l’Ukraine mène une guerre longue, pour affaiblir la Russie. Demain, une guerre entre Taïwan et la Chine serait un très bon prétexte pour qu’ils aillent soutenir Taïwan, en vue d’affaiblir la Chine…

380- Derrière le mépris de Macron : toute une classe sociale

… C’est un monde dont nous n’entendons parler que lorsqu’il y a une crise : les fonds de pension, les grandes banques, les grosses assurances, mais aussi des personnes seules, qui se trouvent posséder un certain capital. Ce monde-là est plus que discret ; mais il jubile, il félicite, il applaudit à l’attitude de Macron de ne pas céder aux manifestants. Car il y va de son argent !...

377- Retraites : la racine du problème

            … Le monde des patrons prend de plus en plus de la richesse du pays, en proportion, et il en laisse de moins en moins au monde des salariés. Forcément, les caisses de retraite, qui vivent des salaires ont régulièrement des difficultés.

            La soi-disant solution que propose Macron, après Hollande, Sarkozy, Chirac et Mitterrand, c’est encore et toujours d’exploiter un peu plus longtemps les salariés, pour la plupart des ouvriers, des employés. Cela ne peut tout simplement pas être une solution…

374- Inflation : leur plan contre le monde du travail

… Quand c’est l’inflation et les prix chers, ce sont les plus faibles qui souffrent. Quand c’est leur soi- disant lutte contre l’inflation, c’est encore les plus faibles qui vont souffrir. C’est le capitalisme tout entier qu’il faut dénoncer…

373- Inflation : elle ne tombe pas du ciel

           ... L’inflation ! Avec un mot comme ça, on n’imagine même pas qu’on puisse chercher à comprendre ce qui se passe. L’inflation, c’est quand tous les prix se mettent à monter. Comme la mer qui monte quand la marée est haute ? Comme la pluie qui s’abat quand l’orage éclate ?

            Si on ne comprend à peu près rien lorsqu’on entend les économistes, c’est que ceux qu’on entend sont ceux qui défendent le système, et à qui le système donne la parole. Leur intérêt est de nous cacher l’essentiel : le fait que le système, l’économie capitaliste, fabrique et reproduit de l’inégalité... 

372- Grande distribution : Les nouveaux amis du peuple ?

... Entre l’image que veulent nous donner les grands groupes de la distribution, et la réalité, il y a un gouffre. Et ce gouffre, ils le payent cher. Il y a leurs publicités, qu’on voit partout. Mais on ne voit pas tout. Carrefour, par exemple, dépense 200 000 euros par an pour que des hommes à lui défendent ses intérêts auprès des députés, des sénateurs, de l’Assemblée Nationale. S’y ajoutent 300 000 euros pour d’autres lobbys en France, et 400 000 encore auprès des membres de la Commission européenne. Ils surveillent tout ce que veulent décider ceux qui font les lois, les règlements. Et c’est comme cela que, depuis des années, ils empêchent que les consommateurs comprennent facilement le contenu des produits, ou que des lois défendent vraiment les petits agriculteurs, à qui la grande distribution achète les produits le moins cher possible…

371- Prix : on ne paye pas notre liberté, on paye le capitalisme

… La concurrence, le système capitaliste l’appelle la liberté : chacun est libre de monter une boîte, de concurrencer les autres et peut rêver devenir Rockefeller ou Elon Musk. Mais cette liberté de faire du fric, ce n’est pas la même liberté que celle dont nous avons besoin, celle de penser, de réfléchir, de se réunir, ou même de voter. Leur liberté donne du pouvoir aux plus riches. La nôtre, il a fallu et il faut toujours lutter pour l’obtenir, la préserver. Donc, non : les sacrifices qu’on nous demande de faire ne sont pas destinés à préserver nos libertés. Ils servent à payer leur guerre…

370- Hôpital : de quoi est-il malade ?

… Mais que gagnent les hauts fonctionnaires qui dirigent l’Etat, à comprimer les dépenses des hôpitaux, ou des autres services publics ? De l’argent ? Pas directement. Ils prouvent aux capitalistes, aux patrons, qu’ils font au mieux dans leurs intérêts. Car chaque fois que l’Etat fait un sou d’économie dans les hôpitaux, c’est un sou de plus qu’il va pouvoir leur donner…

369- Dette : quand l'Etat s'endette, les riches s'enrichissent

        ... En fait, dans les années 1980, les dirigeants du monde riche ont choisi d’appauvrir l’Etat : ils ont baissé les impôts, ceux des riches d’abord, ceux des entreprises aussi. Endetté, l’Etat est bien obligé de moins dépenser, et il économise sur les services publics, comme l’hôpital par exemple.

            Mais quand vous baissez les impôts de 10 milliards pour les plus riches, ils peuvent utiliser ces 10 milliards qu’ils ont toujours, pour aller s’acheter de quoi prendre la place du service public qui a fermé : une clinique privée par exemple, qui va remplacer les lits fermés des hôpitaux publics, et qui va les enrichir personnellement...

368- Ukraine : ils en font une guerre élargie contre la Russie

…Les Etats-Unis ont aussi ajouté à l’Otan une dizaine d’autres pays, soit un total de 40, pour cette nouvelle guerre. Une guerre qui vise à faire revenir la Russie, son armée, son économie, des années en arrière. En clair, la défense des Ukrainiens est devenue une guerre entre grandes puissances : d’un côté les Etats-Unis et l’Europe ; de l’autre la Russie, qui peut aussi se trouver des alliés. Le calcul des Etats-Unis est de profiter du nationalisme ukrainien et des faiblesses russes, pour se renforcer, eux. Pour, demain, être en meilleure position face à la puissance qui monte et qu’ils tiennent absolument à dominer, la Chine…

 

367- Prendre aux riches : pas par les seules élections

        ... Pour obtenir les voix de la population qui travaille dur, des politiques, des partis nous disent et nous répètent qu’ils ont la solution : il suffit de répartir les richesses autrement. On nous dit que 5 personnes en France possèdent plus que 10 millions, les plus pauvres.  En 1920 déjà, on dénonçait ceux qu’on appelait « les 200 familles », les plus riches du pays.

        Il est arrivé que ces partis arrivent à se faire élire. Et que s’est-il passé ? De rares fois, la population la plus pauvre a pu voir son niveau de vie un peu amélioré, comme avec Lula au Brésil. Mais plus souvent, ils ont trahi leur parole, comme la gauche en France en 1981…

365- Ukraine : contre les dominations, pour la fraternité des peuples

… Nous ne soutenons pas l’Ukraine, mais nous soutenons les Ukrainiens, nous soutenons la population. Et ce n’est pas la même chose. L’Ukraine est un pays de plus de 40 millions d’habitants. Si chacun voit clairement que, sous l’uniforme du soldat russe, il y a un citoyen aussi, un homme du peuple, qui a ses problèmes, ses soucis, si chacun trouve les mots pour le dire, il est tout à fait possible au moins de neutraliser une partie de cette armée, si puissante soit-elle…

364- Ukraine : la violence est dans la nature du capitalisme

…Si les dirigeants de l’Europe protestent, ce n’est pas tant par souci humanitaire : ils n’en font pas beaucoup preuve quand ils laissent crever en mer des milliers d’immigrés qui cherchent un droit d’asile. Non, les dirigeants européens mettent des sanctions parce qu’ils espéraient que l’Ukraine ferait partie de leur camp. L’Ukraine était pour eux une aubaine : le salaire moyen est si bas en Ukraine (200 euros) que 3 millions d’Ukrainiens sont partis travailler en Europe. Et 8 autres millions partent aussi plusieurs mois par an. L’Europe a fait de l’Ukraine un réservoir de main d’œuvre bon marché…

353- Coronavirus : pourquoi le capitalisme ne nous a pas protégés

… En 2002, un premier coronavirus, le SARS-Cov, était déjà apparu en Chine. Des chercheurs ont commencé à l’étudier, en France. Car on savait qu’il faut des années pour mettre au point un vaccin. Ce virus a tué près de 800 personnes. Puis il s’est arrêté. Alors, on a enlevé l’argent aux chercheurs. Les capitalistes ne pouvaient plus espérer vendre un vaccin. Pourtant, on savait que d’autres virus de la même famille pouvaient exister. Mais le capitalisme ne voit pas plus loin que son portefeuille. Résultat, en 2020, il a fallu une bonne année pour commencer à avoir des vaccins. L’épidémie a eu le temps de s’étendre très largement au monde entier…

350- Objets intelligents : ne soyons pas si bêtes

… S’il y a quelque chose à craindre avec l’intelligence artificielle, c’est donc plutôt les humains qui la fabriquent. Surtout que maintenant, ceux qui sont à la tête dans la course à profiter de ces nouvelles techniques, ce sont des monstres capitalistes. Et en premier Google, Amazon, Facebook, Apple (en abrégé les GAFA)…

349- Paradis fiscaux : qui fera le ménage ?

… Les paradis fiscaux ne sont donc pas seulement un moyen de ne pas payer d’impôt ou d’en payer moins. Pour les grosses sociétés multinationales, ce sont les endroits d’où elles distribuent des milliards dans le grand jeu de la finance mondiale. En France, BNP Paribas, Le Crédit Agricole, la Société Générale, la Banque postale, ont 400 filiales dans 15 paradis fiscaux…

343- Temps de travail : faut-il qu'on travaille plus, ou moins ?

… La société, dans son ensemble, n’a pas du tout besoin que l’on travaille comme des malades. Avant que soient montées les premières usines, avec des machines à vapeur, il y a moins de 200 ans, il y avait en moyenne un jour sur trois de fête, donc 120 jours par an sans travail, en Europe. Ce sont les propriétaires des premières usines qui vont changer les choses…

340- Epidémie : pourquoi faut-il une crise en plus ?

... l’Etat peut aider un patron ou un autre, mais ne les coordonne pas entre eux. Les patrons ne le veulent pas. Ils veulent être libres d’agir comme ils veulent, puisqu’ils sont propriétaires. Et c’est le fait d’être propriétaire qui fait qu’ils peuvent tirer du profit, sur le dos des travailleurs qu’ils embauchent. C’est ce système qui fabrique des millionnaires...

338- Coronavirus : va-t-il rendre les riches encore plus riches !

L’Etat n’avait pas un sou à donner aux personnels des hôpitaux, en lutte depuis des mois : comment a-t-il pu trouver ces 110 milliards annoncés en quelques jours !

La réponse va nous paraître étrange, mais si on s’y intéresse, on va découvrir un monde que la population ne connaît pas, mais qui pourtant joue un rôle énorme sur notre niveau de vie, sur notre manière de vivre…

333- Sécurité sociale : pourquoi cette bureaucratie ?

... On en parle comme si c'était naturel. Mais, en fait c'est quoi ce système qui nous rembourse sur les soins de santé ? On nous rembourse avec quel argent ? Est-ce l'État qui nous donne ainsi gentiment de quoi nous permettre nous soigner ?...

330- Retraite : quel temps pour vivre ?

...Leur argument massue pour nous faire accepter l'idée d'un âge de la retraite toujours plus tard, c'est de nous dire que c'est normal de le reculer, qu'on est bien obligés : la durée de la vie augmente, la durée du travail doit augmenter.  Eh bien, il y a une grosse arnaque dans cette histoire...

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